Tokyo High School
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 Yukino Atsushi

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Yukino Atsushi
Yukino AtsushiMessages : 231
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MessageSujet: Yukino Atsushi   Yukino Atsushi Icon_minitimeDim 26 Déc - 13:57

Présentation de Yukino Atsushi
Ma connerie est tout simplement conne. Dixit Carla ©



→ Nom & Prénom :
Atsushi Yukino
→ Age :
16 ans, 17 le 29 janvier.
→ Sexe :
Dame Nature a voulu que je sois une fille.
→ Ses Passions :
Alors... Nous dirons donc : Le théâtre - La photographie - La gymnastique - La danse Orientale - La lecture - La danse hawaiienne - L'écriture - Trouver des idées farfelues - Se faire des amis - Dormir - Autres ?
→ Ses Phobies :
Les batraciens. [Sans blague, même la joueuse en a une peur bleue.] et le sang.
→ Ses Buts :
Revoir son petit frère et se faire connaître par le théâtre.
→ Son mental en quelques mots :
Vous voulez vraiment le savoir ? Je vous préviens, ça fait peur.
Alors, Yukino est : Susceptible – Gourmande – Paresseuse – Rêveuse – Speed – Bizarre – Incompréhensible – Nouille – Photogénique – Narcissique – Comédienne – Joyeuse – Modeste [Parfois] – Timbrée – Anormale – Lunatique – Souriante – Créative – Originale – Têtue – Bordélique.
→ Son groupe :
Les Sportifs. ♥
→ Sa classe :
4ème.
→ Le perso sur votre avatar :
Gumi ♫ Vocaloid.


Histoire de Yukino

Prologue.

Secouée par les cahots incessants et brutaux de la route, Yukino Atsushi feuilletait doucement les pages d’un livre. Son livre préféré. Le recueil de contes de l’un des plus célèbres Conteurs, Hans Christian Andersen. Un nom qui parle à tous de par « La petite fille aux allumettes », « La Reine des Neiges », « La princesse au petit pois », mais aussi « Le vilain petit Canard » et « La petite Sirène ». Elle tournait les pages d’un œil distrait avec une lenteur démesurée, presque calculée, le front collé contre la vitre de la voiture. Les pages, lisses et jaunies par les âges, crissaient sous les doigts fins et blancs de la jeune demoiselle alors qu’à son oreille parvenait le bruissement des vieilles feuilles et le bruit des morceaux de la terre battue se cognant contre la carrosserie bleue ciel.

Dans l’automobile, une vieille chanson d’Edith Piaf passait en boucle depuis plus de deux heures, mêlée à la voix fluette de sa tante, Candy, et des miaulements maladifs de son vieux chat, Raymond, plus couramment appelé « Ray ». Tout dans cette voiture était vieux. Tout, sauf Yukino, âgée alors de 16 ans. [17 le 29 janvier.]
Seize d’une vie mouvementée, en forme de montagnes russes grâce à ses hauts et ses bas. Les montagnes russes, Yukino n’avait jamais aimé ça, bien qu’elle soit une grande amatrice de sensations. Les montagnes russes, ça monte, ça descend, ça secoue, ça tangue, ça fait peur. Et le pire de tout, c’est qu’elle est méchamment malade par la suite.

Yukino continua de feuiller son livre après avoir changer de CD. Edith Piaf, c’est bien un moment mais après, on doit changer. Phil Collins, c’est bien. Donc nous voici donc dans une petite coccinelle bleue ciel en compagnie d’une vieille dame, d’un chat noir et blanc et d’une jeune adolescente aux étranges cheveux verts, plongée dans un recueil de contes. Alors que la jeune fille tournait encore une fois une page, une photo s’en échappa pour venir s’écraser comme une plume sur les genoux de Yuki. Clignant fortement des yeux, elle ramassa doucement le polaroïd pour l’examiner de plus près. Son père et sa mère au tout début de leur histoire…


A suivre.
Livre 1 : Iris et Sakuraï.
Livre 2 : Yukino et Aloïs.
Livre 3 : Candy et Heidi.
Epilogue.




Physique de Yukino

    - Et elle ? T’en dis quoi de Yukino ?
    - Mignonne.
    - Sans plus ?
    - Non. Sans plus.


Comme toujours : Depuis sa conception, le corps de Yukino ne cesse d’évoluer, comme tout le monde. Elle est passée d’un stade de bébé à un stade de jeune adolescente. Attardons-nous sur le sujet, voulez-vous. Car Yukino est un cas assez particulier. De jeune fille modèle et de bonne famille, elle passera vite au style détraqué d’une folie pure et aigue. Enfin.

Yukino est souvent qualifiée de « bizarrement jolie » par ceux qui la connaissent. Bizarre ? Oui. Dans son style de vêtements, sa façon de se maquiller et dans la manière de se coiffer. Commençons par le haut de son crâne, ou plutôt par ce qu’il y a au-dessus : ses cheveux. Pour vous, les jeunes filles de bonne famille doivent impérativement avoir les cheveux longs, lisses ou bouclés, et avoir une couleur normale. Ils doivent être soignés et lavés tout les deux jours. Pour Yukino, c’est l’inverse : la jeune fille – étant dotée d’un sens de l’originalité très… Excessif – a eu la très… Charmante idée de se faire teindre les cheveux. Oh ! Vous pensez que c’est normal, que tout le monde à besoin de changement une fois dans sa vie. Mais quand même ! Se teindre les cheveux en vert ! En plus, ce n’était même pas un vert foncé, qu’on aurait facilement pu confondre avec du brun ou du noir. Non ! C’est un vert bien flash. Enfin, on peut dire que cela lui va bien. Le vert lui va toujours bien. Mais nous n’avons pas fini encore fini avec ses cheveux. Ils sont coupés selon un modèle semi long de carré plongeant – Madame joue les coiffeuses maintenant…- et une mèche rebelle lui cache un œil. En parlant de ses yeux, celle-qui-se-trouve-derrière-l’-écran, c’est-à-dire moi, a un autre secret à vous révéler.

Blaire aime le changement et pour plus d’efficacité elle se permettra d’ajouter à sa panoplie d’accessoires inutiles et bariolés des lentilles de couleurs bleues. Quand je dis que les accessoires de Sushi– très bon surnom, entre tirets – sont inutiles… Bien sûr que non, qu’elle n’a pas besoin de lentilles, ses yeux sont suffisamment mignons comme ça. C’est un joli vert qui vous attend si vous vous risquez à une contemplation de son petit visage. Yukino cligne souvent des yeux, en particulier quand elle lâche une connerie grande comme un océan. Ses yeux reflètent parfois un grand calme et une grande maturité mais parfois – devrais-je dire plus que parfois ? – une bêtise abyssale. Enfin, elle est comme ça.
Pour descendre un peu plus sur son visage en général de Yukino, la Joueuse – Avec un J majuscule, s’il vous plait - peut vous dire qu’elle détient un mignon petit minois triangulaire dotée de joues quelque peu rebondies. Et cela depuis sa plus tendre enfance. La belle enfant…

La peau de cette chose n’est, ni verte, ni basanée, elle a même une fâcheuse tendance à ne pas vouloir bronzer. Arf. Et cette même peau recouvre de la tête aux pieds un corps donnant une impression – j’ai bien dit impression – gracile et légère. Eh non, dans ses veines, ce n’est pas un sang d’hippopotame hybridé avec un mammouth qui coule. Quand même !

Que décrire de plus… ? Ah oui ! Les détails ! Commençons par ses courbes d’aquarelle. Tracées à l’encre de chine, adoucies à l’eau et colorées à la pastel, voilà à quoi riment les courbes de Yukino. Effacées, cachées sous des pulls amples et ne figurant pas dans le livre des records à la page des « plus gros nichons du monde ». Ensuite viennent les hanches fines de notre chère et tendre Chose Verte – Le retour. Semblables aux ombres chinoises, elles sont pourtant inaccessibles et parfois tout aussi masquées que sa poitrine. La faute aux sweets, aux chemisiers et au reste.

Dans l’allure générale, Yukino mesure entre un mètre soixante-cinq et un mètre septante. Elle pèse environ cinquante-cinq kilos – C’est sa faute hein, elle mange mais elle se bouge pas… Moi non plus tiens.

Style vestimentaire : Yukino a toujours aimé les chemisiers amples ainsi que les sweets, les jeans et les écharpes en laine. Les bonnets à pompon, les tennis, les couleurs, les bas, les jupes, les t-shirts Mickey Mouse, les pulls over. Elle s’habille comme une adolescente normale, elle choisit son style, tant qu’elle aime, elle s’en moque bien des autres. Elle aime les bijoux, surtout ceux mettant en valeur sa gourmandise prononcée pour les macarons ou les cupcakes. Le plus amusant, c’est quand elle met un ruban dans ses cheveux. Personne n’y a cru, mais la plupart des rubans qu’elle met ont été récupéré sur des cadeaux qui lui ont été offerts.

Bienvenue dans le monde farfelu et incompréhensible de Yukino.



Derrière l'écran (:


→ Ton prénom :
Nekow. Bah quoi ?
→ TON AGE :
15 ans dans un mois.
→ Tu vis où ? :
Belgique, Province du Hainaut.
→ Comment as-tu découvert THS :
J'ai connu l'ancienne version et c'est Ashou qui m'a passé l'adresse.
→ Qu'est-ce qui t'as attiré/incité à t'inscrire sur THS :
Le fait de pouvoir faire revivre ma Yukino *-*
→ Le code de validation :
Vu & Validée by April. Encore et ouai, il l'a mangé


Dernière édition par Yukino Atsushi le Sam 8 Jan - 23:17, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Yukino Atsushi   Yukino Atsushi Icon_minitimeMer 29 Déc - 14:52

    Livre un : Iris et Sakuraï.

    L’histoire commence en 1969, le 28 décembre, avec la naissance de Sakuraï Atsushi. Fils de marchands, il dût vite aider sa mère au magasin et son père dans ses livraisons. Dès qu’il eut l’âge de monter sur un vélo, ce fut lui qui parti faire les livraisons, son père préférant rester à la boutique pour aider sa femme.
    Son entrée au collège lui fit le plus grand bien. Voir d’autres personnes, s’amuser avec ses copains, voler d’amourettes en amourettes. Car il fallait l’avouer : Sakuraï Atsushi était un grand séducteur… Mais aussi un grand sportif. Et quoi de mieux qu’un sportif sexy dans un établissement qui était, auparavant, réservé exclusivement au public féminin ? Je vous le demande.
    Le problème dans les établissements scolaires pour filles devenu mixte, c’est que la population masculine s’élevait approximativement à 30%. Pour les filles qui voulaient se trouver un copain, soit elles s’inscrivaient dans les clubs de sport, soit elles regardaient pendant des heures les garçons des clubs. Et ça marchait.
    Elles étaient presque toutes dingues de Sakuraï, il faut dire qu’il avait tout pour lui. Grand, finement musclé, cheveux semi longs noir et constamment en bataille. Le masculin idéal.
    Si Sakuraï aimait s’éclater entre potes, rencontrer des filles ou faire du sport, ce qu’il aimait encore plus, c’était certainement le théâtre. Il était, d’ailleurs, inscrit dans le club.
    Après avoir réussi ses années de collège, il put monter au lycée. Classique. Au lycée, il s’inscrivit au club de théâtre et au club de basket-ball. Classique.
    La nouvelle que personne ne crut arriva vers la moitié de l’année. Le professeur chargé du club de théâtre, grand amateur de voyage, se proposa pour organiser un voyage jusqu’en France. A Paris, d’ailleurs. N’en croyant pas ses oreilles, Sakuraï était aux anges. Pour lui, un voyage en France était une opportunité, une merveilleuse occasion, à prendre. Aller au théâtre.
    Sakuraï rencontra Iris de Sambre au Théâtre de Paris alors que le groupe de la jeune Française donnait une représentation exclusive d’une très vieille pièce : « La muette de Portici ».

    L’histoire d’Iris de Sambre commence un 26 juin 1970 dans une riche famille Française. Une grande famille de banquiers. A Paris et dans ses environs, on connaissait la famille de Sambre comme étant l’une des vieilles familles.
    Iris faisait partie des jeunes gens insouciants, protégés par sa famille, cajolés à souhait et admirablement bien fournis par Dame Nature.
    Iris était de cette jeunesse, celle qui a eu les fesses bien au chaud dans une grande maison en brique, avec assez d’argent pour que la vie devienne marrante. Pour elle, la belle vie, c’était ça. Son adolescence choyée, avec des copines à la pelle, un titre de popularité, des petits copains comme s’il en en pleuvait. Iris, tout comme l’était Sakuraï au Japon, était vraiment l’une des plus jolies filles de son collège. De grands yeux verts, des boucles rousses et soyeuses, de taille moyenne et des tâches de rousseur sur son nez. La plupart du temps, elle abordait un air fragile et d’une douceur inimaginable. De plus, elle souriait tout le temps, aidait les autres et discutait avec tout le monde. Ses petits copains, elle les enchaînait comme ça, à la manière d’une sirène qui chante avant de manger les marins imprudents.
    Iris était inscrite dans une grande et splendide école catholique afin d’y recevoir les meilleurs enseignements qu’il soit. Elle apprenait vite et impeccablement bien, ce qui donna à ses professeurs une haute estime pour cette jeune personne.
    Si Iris apprenait bien, elle étudiait encore plus pour son cours de théâtre. Ses parents avaient été contre mais au bout d’un mois de caprice, ils avaient cédé avant de devenir complètement fous. Car s’il y a bien une chose à ne pas faire, c’est refuser quelque chose à Iris. Sous des airs de petit ange, elle cache un véritable démon. Et les caprices peuvent varier de la simple crise de larmes aux farces les plus affreuses.
    Inscrite au théâtre, la première chose qu’ils firent fut de choisir une pièce à jouer. Le vote fut vite fait. « La Muette de Portici », une œuvre mondialement connue.
    Vers la moitié de l’année, la pièce était apprise, les décors peints et les costumes cousus. Il n’y avait plus qu’à la jouer. Quand elle la joua, ses yeux croisèrent, sans le vouloir, ceux de notre Don Juan asiatique.

    Un échange d’adresse mail, leur relation avait commencé de cette manière. Des communications à distance qui durait des heures pour enfin aboutir à des voyages l’un chez l’autre. Cette relation, durant depuis des années déjà, se termina en mariage.
    Le mariage, c’était pour vivre ensemble, se réveiller dans les bras de l’autre au matin, fonder une famille, la belle vie, c’était ça.
    Il avait été organisé un jour d’été, au mois de juillet, alors que la chaleur était à son comble. La cérémonie, grande et colorée, avait été prévue dans une petite demeure de la famille de Sambre. Tout le monde dansait, mangeait et s’amusait. Ils avaient ça dans le sang.
    La vie de jeunes mariés de Sakuraï et Iris Atsushi commença à l’instant présent. Et un an plus tard, Yukino naquit.



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MessageSujet: Re: Yukino Atsushi   Yukino Atsushi Icon_minitimeMer 29 Déc - 14:54

    Livre deux : Yukino et Aloïs.

    Yukino naquit un 29 janvier en l’an de Grâce 1994 au Japon. Sa mère en était fière, même si sa fille l’avait réellement affaiblie lors de sa venue au monde. En effet, Yukino avait manifesté le besoin de ne pas sortir. Pourquoi sortir dans un monde étranger alors que ça fait neuf mois que l’on a découvert un univers où l’on peut tout avoir ? A vous de le dire. Elle avait été difficile par la suite. Le premier bain ? Elle n’avait pas aimé. La première couche propre ? Elle n’avait pas aimé. Les visites et les « Monh ! Qu’elle est belle ! Elle te ressemble Sakuraï ! » ? Elle n’avait pas aimé. Et pourtant, c’était vrai, elle ressemblait à son père. Elle avait les même cheveux noir corbeau, la peau pâle des asiatiques et les joues bouffies de tout les bébés. Elle avait les yeux bleus. « Pourquoi a-t-elle les yeux bleus ? » avait demandé Iris de Sambre. « Oh, tous les bébés naissent avec les yeux bleus, Iris, ne t’inquiète donc pas. Dans une quinzaine de jours, elle aura les yeux noirs. » avait rétorqué Mme Atsushi, la très chère mère de notre cher Sakuraï. Mais Yukino n’eut jamais les yeux foncés des asiatiques. Elle eut les yeux de sa mère : vert comme une pelouse au printemps. Cette touche de couleur naturelle embellissait son visage, donnant un peu plus d’éclat. Toute la famille appréciait Yukino. Portrait de son père et la douceur de sa mère. Inscrite à l’école maternelle du coin, la petite fille ressemblait à n’importe quelle petite japonaise, avec ses longs cheveux noirs et sa peau pâle. Mais c’était elle que tout le monde regardait dans les yeux, à cause de sa couleur inhabituelle. En plus, elle avait une très belle voix… Qui devint encore plus radieuse en grandissant. Pour son père, c’était dit : « Elle fera du théâtre ». Pour sa mère, c’était plus : « Elle pourrait devenir chanteuse à l’Opéra ».
    Alors que Yukino grandissait comme une petite fille modèle et sage, toujours polie et ravissante, une nouvelle lui tomba dessus un matin d’automne, en Novembre. « Ma chérie, tu vas être grande sœur ». Elle avait alors ouvert ses grands yeux verts et avait souri de toutes ses forces. Et après, elle avait suivi ses parents partout pour leur poser des questions.

    C’est en Juillet que naquit son petit frère. Yukino, qui jusqu’alors n’avait jamais aimé les enfants, restait des heures penchée sur le berceau de son petit frère pour lui raconter des histoires. Et elle continuait de parler, de raconter des histoires qu’elle connaissait par cœur, tous les jours de la semaine, si bien que quand son petit frère, Aloïs Atsushi, sortit de la maternité, les infirmières eurent du mal à se séparer de cette petite fille qui racontait si bien. Et elle aussi, eut du mal de se séparer de ces gentilles femmes. Mais elle y parvint, aidée de son père.
    Comme vous avez du le remarquer, Aloïs avait un prénom français. En effet, si Yukino portait un nom japonais, Iris avait cru bon de choisir un prénom français, pour garder les origines, vous voyez ? Même si Aloïs est un prénom aux origines germaniques, Iris de Sambre avait voulu que son enfant porte le prénom de son aïeul, mort à la guerre en 1917. Un prénom qui fit plaisir à la famille française, entre autre. Entendre résonner le prénom « Aloïs » donnait une nouvelle jeunesse aux vieilles peaux européennes.
    Aloïs grandit et devint un petit garçon éveillé et attentif à ce nouveau monde. Il avait déjà rencontré la moitié de sa famille et avait voyagé en France afin de voir les de Sambre. Aloïs était particulièrement attaché à sa grande sœur, Yukino. Et Yukino aussi était attachée à ce petit bout de chou tout mignon qui avait des cheveux roux et des yeux noirs avec un reflet vert. Particulièrement mignon pour son âge, il avait le chic de se faire aimer des adultes, encore mieux que sa sœur.

    Yukino était alors âgée de dix ans alors qu’Aloïs en avait 5 quand ses parents commencèrent à se disputer pour un rien. Même une assiette mal rangée, c’était la catastrophe. Et la famille commençait à se détériorer, à ne plus se regarder. Sakuraï dormait dans le salon alors qu’Iris pionçait dans le grand lit conjugal, à l’étage. Ils ne mangeaient plus en même temps, ne sortaient plus en même temps, quand ils se parlaient, ils aboyaient des ordres. C’est alors que cette sublime idée de divorce leur apparut. Et d’un jour à l’autre, ils avaient assis Yukino et Aloïs dans un fauteuil en regardant droit dans les yeux les deux enfants pour leur dire d’adulte à adulte « Papa et Maman ne s’aiment plus, alors, ils vont se séparer. ».
    Iris de Sambre retournait vivre à Paris alors que Sakuraï Atsushi resterait au Japon. Maintenant, le truc, c’était la garde des enfants. Le choix avait vite été fait : Les prénoms français en France, les japonais au Japon. Yukino resterait donc au Japon et Aloïs en France. La séparation fut la plus difficile. Yukino avait tellement insisté auprès de son père pour aller à la gare qu’il avait fini par céder. Après avoir fait mille câlins et mille promesses à son frère, elle eut éperdument de mal à se séparer de lui. Elle essaya même de courir pendant une longue distance après le train dans l’espoir de le rattraper. Mais Sakuraï l’attrapa avant.

    Pendant trois ans, Yukino vécut avec son père. Après cela, son père mourut dans un accident de moto. On ne sait pas très bien comment, mais le fait était là : il était mort. L’héritage se partagea, les larmes se versèrent et Yukino fut adoptée par ses deux tantes, Candy et Heidi.



Dernière édition par Yukino Atsushi le Mer 29 Déc - 21:06, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Yukino Atsushi   Yukino Atsushi Icon_minitimeMer 29 Déc - 14:55

    Livre trois : Candy et Heidi.

    Deux prénoms tout droits sortis de dessins animés, des âmes de jeunes filles, Candy et Heidi n’avaient que trentre-trois ans chacune alors que Sakuraï avait quarante-et-un avant de mourir. Elles étaient adultes et Sakuraï avait précisé dans son testament que Yukino devait vivre avec elles si jamais il venait à mourir trop tôt. Le reste, il s’en foutait un peu, pour ainsi dire, tant que Yukino pouvait continuer de vivre en parfaite santé dans une maison où elle était adorée. Et c’est précisément ce qu’elle était chez Heidi et Candy. Cette jeune demoiselle de treize ans représentait la « résurrection » d’Heidi, qui s’était cassé une jambe lors d’une compétition de gymnastique, ne pouvait plus exercer son art, comme elle l’appelait si bien. Le truc, c’était qu’Heidi adorait la gym et que Yukino était relativement souple, alors, les séances de sport recommencèrent. D’abord la poutre, là où Yukino se sentait vraiment à l’aise. Elle passait des heures au dessus du long morceau de bois recouvert d’un épais tapis pour ne pas se faire mal. Au début, ça tanguait de tout côté, elle s’écrasait lamentablement sur le sol de la cave. Car oui, la salle de gym était à la cave. Mais au bout d’un an d’entraînement, elle allait et venait, faisait la roue correctement sur la poutre. Et elle continuait de s’entraîner. Un pont, un poirier, marcher sur les mains, sauter à cloche-pied, faire des points de danse classique, tout passait sur la poutre. Et puis un jour, elle eut l’autorisation de monter encore plus haut. Le trapèze. La première chose à apprendre fut de monter dessus, après quoi elle put faire des cochons pendus, faire des culbutes avant et puis arrière. Pas grand-chose parce que le trapèze, ce n’était pas trop le domaine de sa tante. En matière de gymnastique, Heidi connaissait plus les enchaînements sur le sol, les figures sur la poutre, les figures élémentaires et autres. Elle ne connaissait pas tout, fallait pas espérer, mais elle en connaissait quand même.

    Après la gymnastique quotidienne, il y eut la danse. Chose fascinante dans laquelle on bouge son corps, on se défoule. La danse, c’était pour Candy. Elle était souple, elle aussi, mais elle n’employait pas son corps à faire de roues et tout i quanti. Non, elle, elle faisait ondulé son ventre, ses bras, ses hanches au son d’une musique orientale ou hawaiienne. Parce que la spécialité de Candy, c’était ça : la danse hawaiienne et orientale. Et Yukino fut vite initiée à cet art. Elle était « particulièrement douée », foi de Candy. Oui, Candy avait toujours eu cette capacité à détecter les « jeunes talents ». Tu parles. Yukino, elle se laissait aller, fallait pas croire qu’elle suivait les pas à la lettre. Si elle voulait tourner son poignet droit, elle le tournait. Si elle voulait transformer son corps en serpent, elle le faisait. Si elle voulait balayer avec ses hanches, elle le faisait. On ne mettait pas Yukino en cage.
    Mais Candy, ce n’était pas seulement la danse, c’était plus que ça. Il y avait également la précision et la visualisation chez elle. Et tout ça résidait dans l’art de la photographie. Et Candy avait réussi à en faire son métier. Il faut dire que cette asiatique au sang pur incarnait la douceur à l’état pur alors qu’Heidi était un peu plus sauvage dans ses gestes et ses paroles. C’est d’ailleurs ce que Yukino aimait chez ses deux tantes.

    Mais comme toutes les belles choses ont une fin, les inséparables tantes furent malheureusement séparées. Tragiquement séparées, d’ailleurs. On nous a toujours dit de ne pas courir dans les escaliers, mais apparemment, on ne l’avait jamais dit à Heidi. On ne lui avait pas dit non plus qu’un escalier, ça glissait quand c’était mouillé, et que c’était pareil pour un escalier en métal. Dons, si l’on assemblait toute les pièce de ce puzzle géant, on pouvait dire que la brave et sauvage Heidi était morte d’une chute dans un escalier, le cou rompu. C’est ce que l’on appelle le cou du lapin, d’ailleurs. Et le sang s’était répandu lentement, comme s’il voulait immortaliser ce moment. Et c’est de là que vient la peur de Yukino pour le sang. Car immédiatement après avoir vu le sang, les yeux surpris d’Heidi, la foule et le mur de sons qui grandissait, elle était tombée dans les pommes, ne se réveillant que quelques heures plus tard alors qu’Heidi avait été emmenée.

    Candy et Yukino, désormais seules avec un vieux chat, déménagèrent pour Tokyo, dans l’espoir de ne plus voir cet escalier et le souvenir immortel du sang.


Dernière édition par Yukino Atsushi le Ven 31 Déc - 16:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Yukino Atsushi   Yukino Atsushi Icon_minitimeMer 29 Déc - 14:56

    Épilogue.

    Secouée par les cahots incessants et brutaux de la route, cela faisait plus d’une heure que Yukino regardait la photo de ses parents, remontant dans ses souvenirs à la manière des alpinistes grimpant à la montagne. Cela faisait plus d’une heure que Yukino réorganisait son arbre généalogique brisé par les années. Sa mère en France, son père aux Enfers. Sa tante devant elle, l’autre avec son père. Les de Sambre qu’elle n’avait vu qu’une ou deux fois, les Atsushi qu’elle voyait presque tout le temps. Ensuite, il y avait les autres. Des cousins par-ci, des cousines par-là, quelques oncles au nord et des tantes au sud. Un arbre généalogique brisé.

    Candy avait de nouveau changé de CD. Si sa tante avait beau avoir trentre-sept, elle aimait toujours les dessins animés. Et elle en avait fait un CD… Chose qui ne dérangeait pas Yukino, car grâce à ça, elle pouvait chanter comme une damnée dans la voiture, accompagnée de sa tante et des miaulements de Raymond. Même si c’était un chat, il avait le rythme dans la peau. Ou pas…

    La voiture s’arrêta devant l’imposant portail de l’école. Yukino avait besoin de changement et qui dit changement, dit nouvelle école.
    « Voilà, Yuki, on est arrivée. Bon ben, je te conduis pas plus loin, hein. Bonne chance chez ton nouveau chez toi. Tu sais où j’habite si jamais. N’oublie pas de m’envoyer un sms quand tu as fini de t’installer. »
    Un dernier au revoir, une portière qui claque pour un coffre qui s’ouvre avant de se refermer, entièrement vide.


    Bienvenue à la Tokyo High School.

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MessageSujet: Re: Yukino Atsushi   Yukino Atsushi Icon_minitimeVen 31 Déc - 20:10

Rebiiiiiiiiiiiiiiiiiiiievenuuuuuuuuuuue ma chère Yukino ♥
Je vois très peu de fautes, j'en ai vue quelques unes mais passons, on ne va pas s' attardé sur cela, après tout, tout le monde en fait hein ? ♥

Sur ce, je ne vois aucune chose qui m'empêche de te validé ! Chambre 10 et bienvenue chez les sportifs ma belle =)

Bon jeu !
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Yukino Atsushi
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MessageSujet: Re: Yukino Atsushi   Yukino Atsushi Icon_minitimeVen 31 Déc - 20:19

    Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii euh
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MessageSujet: Re: Yukino Atsushi   Yukino Atsushi Icon_minitime

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Yukino Atsushi

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